La démocratie de proximité à Montréal, un enjeu majeur dans l’élection du 5 novembre 2017

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Le 5 novembre prochain, les montréalais auront un grand choix à faire lorsqu’ils se rendront aux urnes.

En effet, les deux principaux partis, soient Équipe Coderre et Projet Montréal ont pris des positions très différentes quant à l’application des dispositions du Projet de Loi 122 adopté en juin dernier.

Équipe Coderre dit qu’elle favorisera des consultations en amont alors que Projet Montréal s’engage à conserver le mécanisme de demande de référendum lorsque des projets municipaux incluent des dérogations au Plan d’urbanisme en vigueur. Si Équipe Coderre est élue, les projets dans la Ville de Montréal auront comme seule exigence de faire une consultation publique. Par la suite, les élus seront libres de voter comme bon leur semble sans obligation d’intégrer les doléances de citoyens lésés par un projet contenant des dérogations au Plan d’urbanisme. Il n’y aura plus aucun recours possible suite à l’adoption d’un projet par le Conseil d’Arrondissement ou le Conseil de Ville.

Il s’agit d’un virage à 180 degrés en ce qui concerne la démocratie de proximité et le peu de pouvoirs que les citoyens détiennent entre des élections qui ont lieu tous les quatre ans.

Ainsi, je vous invite à relire l’article de François Cardinal du 21 février 2017 dans La Presse intitulé « Un chèque en blanc aux promoteurs ».

http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/francois-cardinal/201702/20/01-5071590-un-cheque-en-blanc-aux-promoteurs.php

C’est toujours très d’actualité.

En 20 ans, plus près de nous à l’Île-des-Sœurs, pas plus de cinq projets sur plusieurs centaines contenant des dispositions dérogatoires ont fait l’objet d’une demande de référendum. C’est minime, et pour peu qu’on s’y attarde, on constate que les projets rejetés l’ont finalement été pour de bonnes raisons.

Seul Projet Montréal, s’est engagé à conserver le mécanisme de demande de référendum.

Si entre deux Partis votre cœur balance, pensez à celui qui aura besoin de vous chaque jour pendant quatre ans et non à celui qui aura besoin de vous un jour tous les quatre ans.

C’est dimanche prochain, le 5 novembre, qu’on vote. C’est important pour Montréal, Verdun et l’Île-des-Sœurs.

Compléments de lecture:

Des idées pour la commémoration du 375ième de Montréal sur l’Île-des-Soeurs

Épitaphe_cadré serré pour Internet

Idées pour la commémoration du 375ième anniversaire
de Montréal sur l’Île-des-Soeurs
Présenté au Bureau de l’Arrondissement Verdun
jeudi le 29 juin 2017 à
Manon Gauthier, Madeleine Juneau, Roger Légaré,
Gilles Proulx, Pierre L’Heureux et Nicole Ollivier
par le groupe
Patrimoine Naturel et Urbain de Montréal


1- Étude sur le potentiel archéologique du site du Manoir – Autres éléments historiques

Confirmation et marquage du site précis du Manoir des soeurs de la Congrégation Notre-Dame sur l’IDS
Le site du Manoir, une zone protégée officiellement (le terrain appartient déjà à l’arrondissement !)
Maintenir la faible densité pour les zones adjacentes au Manoir
Préparation pour la commémoration du 400ième de Montréal …
Agrandissement de la zone
Fouilles archéologiques
Accès pour une zone enclavée
Récupération des pierres du site patrimonial et archéologique Jacques Le Ber
Reconstitution de l’oratoire Sainte-Famille
Marquage du lieu précis de la rotonde

2- Exposition de photos et cartes géographiques
Celles qui se trouvent dans le livre de Marie-Anne Gauthier Landreville
Celles qui se trouvent aux archives de la congrégation Notre-Dame
Celles qui se trouvent à la ville Montréal ou Verdun
Celles détenues par des citoyens de longue date demeurant à l’Île-des-Sœurs
Publication sur internet de ces photos et édition d’un livre numérique et/ou papier
Exposition permanente (centre d’interprétation) dans un nouveau centre sportif sur le lot Archambault.

3- Accès aux documents historiques
Index des titres de publication dans le Magazine de l’Île-des-Sœurs
Réédition du livre L’Île-Saint-Paul de Marie-Anne Gauthier-Landreville (une version papier et une version numérique)
Répertoire des archives ou documents concernant l’Île-des-Sœurs
Commandite d’un livre sur l’histoire de Jacques Le Ber

4- Culture du lin sur l’Île-des-Sœurs (i.e. photos sur la Pointe-Nord)
Réintroduire la culture du lin sur l’Île-des-Sœurs
Documenter l’histoire sur la culture du lin sur l’Île-des-Sœurs

5- Conférences sur l’histoire
Inviter un historien spécialisé connaissant la vie de Jacques Le Ber
Présence amérindienne sur l’Île-des-Sœurs
Témoignages de Sœurs ayant vécu sur l’Île-des-Sœurs ?

6- Identification, photos et répertoires de gens célèbres ayant vécu sur l’IDS
René-Lévesque, Jacques Parizeau etc … des joueurs du Canadien ?

7- Acquisition d’une conque pour les concerts

Il y a présentement plusieurs concerts à l’Île-des-Soeurs, notamment à l’Église Marguerite Bourgeois. Ils sont populaires, mais les qualités acoustiques de la salle où ils ont lieu laisse à désirer. Nous proposons à l’Arrondissement de s’impliquer dans l’acquisition d’une conque qui favoriserait une meilleure sonorité pour les concerts. M. Raffi Armenian est volontaire pour initier et assurer le leadership d’un tel projet.

8- Agrandissement de la forêt de l’Île-des-Sœurs via le lot Archambault
Utiliser le lot Archambault pour redonner à la forêt de l’Île-des-Sœurs une partie de sa superficie d’antan. Comme tous le savent, bien que préservée en partie, la forêt de l’Île-des-Sœurs a fait l’objet de multiples projets domiciliaires avec la complicité de fonctionnaires et politiciens peu enclins à la préservation.
Un tel agrandissement pourrait possiblement être compatible avec une centre sportif écologique certifié « LEED or » idéalement, « LEED platine ».

Une centre sportif dans une forêt !?

[À noter que Nina Gould est favorable au projet, et comme la station Esso de Mies van der Rohes, prévoir une architecture qui s’intègre discrètement dans l’environnement (concept de Cité Jardin). Avec 186 000 pieds carrés, près du golf écologique et le terrain de soccer, le lot pourrait aussi accueillir la 3e parc-école, le tout bien boisé.

L’historique des négociations avec Verdun depuis 2008 se trouve ici:

http://noranet.com/aprids/projet_centre_sportif.htm

Maintenir une faible densité pour les zones adjacentes.

9- Fonds monétaire pour le Patrimoine de l’Île-des-Soeurs
Appropriation des sommes consenties par Infrastructure Canada pour l’expropriation du site historique et archéologique Jacques Le Ber.
Représentations auprès d’Infrastructure Canada du Gouvernement Canadien pour l’obtention d’une somme plus représentative de ce qui a été perdu et détruit avec la construction du nouveau pont Champlain.

10- Nom pour le nouveau pont Champlain
Adopter une résolution à l’Arrondissement pour demander aux autorités Canadiennes que le nouveau pont Champlain porte le nom de pont Jacques Le Ber. Consultations auprès de la Société historique du Canada, l’Institut d’histoire de l’Amérique Française et autres sociétés savantes. Faire connaître la vie et l’importance de Jacques Le Ber en Nouvelle-France.

Idées développées par le comité du 375e du groupe PNUM – Île des Soeurs:

Alain Bossé, ingénieur et entrepreneur
Raffi Armenian, chef d’orchestre, pianiste, compositeur, professeur et exdirecteur du Conservatoire de Musique de Montréal
Louise Lemieux-Bérubé, artiste, professeur, ex-conseillère de Ville Lasalle, fondatrice et ex-directrice du Centre des Textiles Contemporains de Montréal
Marie-Claude Le Ber, avocate et descendante de Jacques Le Ber

Éclairons Intelligemment et Rallumons les Étoiles

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« C’est dans la noirceur de la nuit
que les âmes sont les plus proches
les unes des autres. »     Confucius

Lorsqu’elle marche sur la piste cyclable derrière la nouvelle école, Madeleine Fleury ressent un sentiment d’inconfort. C’est le soir et les visages des gens qu’elle croise lui paraissent différents. Des physionomies avec des traits durs et sans éclat lui rappellent la photo fade sur son permis de conduire.

Il est tard, mais il fait clair, très clair. Une lumière blanche bleutée inonde l’environnement. On a l’impression d’être le jour, sauf que l’ambiance est dépourvue de chaleur.

Espacés à intervalles réguliers, un à un, les hauts lampadaires projettent un flux de lumière froide qui oscille entre intense et aveuglant selon le rythme de sa marche.

Fervente amatrice d’astronomie, Madeleine ne peut s’empêcher d’imaginer l’effet de voilement sur le ciel étoilé causé par cette surabondance de lumière nocturne, juste pour une piste cyclable.

Incommodée par ces boules lumineuses qui surgissent pêle-mêle comme autant de phares qui dirigent leurs faisceaux dans toutes les directions, Madeleine décide d’agir.

Pour bien saisir l’enjeu de l’éclairage nocturne, Madeleine sollicite aide et conseils d’amis et collègues. Il s’en suit une élégante missive de sensibilisation adressée aux élus de Verdun, lettre qu’elle déposera personnellement au Conseil d’Arrondissement de Verdun mardi le 1er décembre 2015.

ArbreÉtoiles

Et puis dans tout cela, il y a les changements climatiques

Pendant ce temps, à Paris, le Premier ministre Couillard affirme que la réussite passe nécessairement par les villes. Dans le même élan, le maire Coderre signe un texte intitulé «De nécessité à urgence», un texte rempli de vérités de La Palice pour limiter la hausse de la température planétaire à moins de 2 degrés.

Concrètement, voici un exemple simple où l’administration municipale peut jouer un rôle actif.

La majorité de l’énergie servant à l’éclairage public se transforme en chaleur dissipée dans l’atmosphère.

Avec la conversion imminente de ses 110 000 lampadaires vers la technologie DEL, la Ville de Montréal compte économiser jusqu’à 50% de la consommation d’énergie de son parc existant. Une initiative louable contribuant à réduire le réchauffement climatique.

La décision d’éclairer une piste cyclable accroît le nombre de lampadaires qu’il faut alimenter en énergie. Là où il n’y avait rien au sol, l’Arrondissement  Verdun a rajouté des foyers de lumière. Le prix écologique à payer pour satisfaire l’impératif d’un éclairage nocturne jugé indispensable se traduit forcément par un réchauffement climatique.

Après analyse des 74 nouveaux lampadaires DEL récemment installés sur L’Île-des-Soeurs, Madeleine propose des bollards trois fois moins énergivores que les lampadaires en place. Il s’agit d’une solution sécuritaire, éprouvée, abordable et moins polluante qui consomme 66% moins d’énergie.

MauvaisLampadaire

Présentement, 96% du flux lumineux de ces nouveaux lampadaires de type phare ne sert qu’à polluer, les maisons et le ciel. En plus, ils compromettent la biodiversité en gênant la faune nocturne qui s’active après le coucher du soleil.

Comment l’Arrondissement Verdun a-t-il pu dépenser 7 346 $ par poteau pour un sur-éclairement aussi coûteux et inefficace ? C’est une piste cyclable de 3 mètres, pas une autoroute !

Alors qu’il existe des bollards solaires à 15 $ l’unité, ce projet qui nous coûte déjà 475 000 $ est de toute évidence à revoir.

Bravo Madeleine Fleury ! C’est l’ensemble de la population montréalaise qui vous salue et vous remercie pour vos efforts de sensibilisation à la vie la nuit auprès de nos élus municipaux.

La lettre de Madeleine Fleury déposée à la mairie d’Arrondissement se trouve ici. Pour lui transmettre un mot d’encouragement, son courriel est fleury.mad@gmail.com

10 décembre 2015

Références

International Dark-Sky Association
Document de Sensibilisation pour un meilleur éclairage (Mme Fleury)
AstroLab du Parc National du Mont-Mégantic
Fédération des Astronomes Amateurs du Québec
Les Lumières des Pistes Cyclables Allumées par Mesure de Sécurité
Les Pistes Cyclables Toujours dans le Noir
Association Québécoise pour la Maîtrise de l’Énergie
Le Jour de la Nuit
In Defense of Darkness – L’obscurité est une richesse
Intervention de M. Alain Bossé au CA de Verdun sur l’éclairage (3 février 2015)

(aller aux minutes 43:40 à 46:44)
Intervention de M. Bernard Tessier au CA de Verdun sur l’éclairage (1 décembre 2015)
(aller aux minutes 02:58:56 à 03:06:28)
Information sur le dossier du nouvel éclairage DEL de la piste cyclable de l’Île-des-Soeurs

PS Si vous voulez améliorer votre sommeil en diminuant le contenu de lumière bleue sur vos téléphones intelligents et vos tablettes le soir, il existe des applications qui gèrent très bien la chose. En voici trois:
Pour Android, Twilight et Bluelight Filter for Eye Care
Pour iOS, f.lux (beta)
Pour Mac, f.lux
Au cas où celles-ci ne vous conviendraient pas, cherchez avec les mots lumière bleu ou encore blue light, 13 à la douzaine, rien de moins.

Le maire Jean-François Parenteau de Verdun – Peu d’égard pour les aînés et l’implication démocratique de ses concitoyens

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J’ai relu quatre reportages du Magazine de L’Île-des-Sœurs à partir desquels je cite certaines déclarations du maire Jean-François Parenteau et son conseiller Pierre L’Heureux. Je sais, mon éditorial est un peu long, mais bon, il fait le tour des événements et de deux enjeux, notamment l’empressement des citoyens envers les aînés et l’engagement de la communauté envers ses institutions démocratiques.

La décision discutable du maire de l’arrondissement Verdun de tenir le registre à la mairie sur l’île de Montréal tranche avec la tradition et les arguments exprimés par trois organismes citoyens de L’Île-des-Sœurs.

Commençant le 24 septembre 2015, la continuation en faveur d’une démocratie de proximité a fait l’objet de deux reportages dans le Magazine de L’Île-des-Sœurs. Inopinément, le maire s’oppose à la volonté populaire. Il change la règle.

Regrettablement, on peut lire : «Il est habituel de tenir aussi bien les consultations publiques que les registres et autres processus référendaires à la mairie, un lieu central pour tous les citoyens, peu importe le quartier où se trouve le projet concerné».

RegistreElgarLes faits historiques contredisent cette déclaration erronée qualifiée de désinformation par certains. Durant les dernières années, au moins deux registres se sont tenus sur L’Île-des-Sœurs (Centre communautaire Elgar), le registre pour le Réaménagement du site Gravel Automobiles (4 bâtiments dont un Resto-Café) (27 avril 2010) et le registre pour le Projet de construction au milieu du Parc de la Fontaine (deuxième école primaire sur L’Île-des-Sœurs) (27 octobre 2011).

Quand Alain Bossé remet les pendules à l’heure en exposant les propos inexacts de l’arrondissement Verdun durant une période de questions publique, le maire rétorque : «Je gère un arrondissement, pas un seul quartier. Il faut instaurer un cadre et éviter l’ingérence». Or M. Bossé, avec les anciens conseillers Robert Isabelle et Catherine Chauvin, est à l’origine de la pétition de 1300 insulaires demandant la tenue des registres concernant LÎle-des-Sœurs sur L’Île-des Sœurs, dite pétition déposée au conseil de ville de Verdun le 31 août 1999 et dont l’effet d’entraînement fut l’instauration des registres au Centre communautaire Elgar (sur L’Île-des-Soeurs) par le maire Claude Trudel.

Lors du conseil d’arrondissement de Verdun tenu le 6 octobre 2015, le conseiller Pierre L’Heureux rajoute de l’huile sur le feu et sur un ton virulent, accuse M. Bossé en lui fabriquant un procès d’intention : «Ce n’est pas la défense de la démocratie, mais celle d’une cause particulière» Ah bon, pourtant on ne parlait pas du projet Starbuck en 1999.

Deux élus en poste grâce aux électeurs de L’Île-des-Sœurs qui se montrent démesurément défensifs face à leur décision légitimement contestable. Le sbire du maire, plutôt que d’avancer des arguments défendables, préfère attaquer le citoyen Bossé publiquement. Que penser d’un élu dont le comportement est contraire au devoir de neutralité et respect envers les citoyens ? Que penser d’un élu qui a déjà fait campagne avec Madame Harel en promettant le registre sur L’Île-des-Sœurs et qui retourne sa veste une fois élu ?

Malgré l’embûche d’un aller-retour d’une dizaine de kilomètres, les citoyens se mobilisent et gagnent le registre. Le Magazine fait état d’un vote 25% supérieur à ce que requiert la loi. Une belle victoire !

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Nonobstant le refus par l’arrondissement d’accommoder les aînés avec un fauteuil roulant, les organisateurs de la démarche se terminant à la mairie s’en chargent. Bravo !

Questionnée à ce sujet, l’administration verdunoise réplique : «N’ayant pas de fauteuil roulant à mettre à la disposition des signataires, nous avons permis que le groupe d’opposants en laisse une à la mairie ».

Voilà comment l’administration Parenteau signale le peu de générosité empathique envers les «opposants» qui veillent à l’intérêt des seniors. Une attitude administrative stricte qui contribue au cynisme de la population face aux politiciens.

Un des reportages souligne «l’importance pour l’administration Parenteau de rester impartiale» incluant cette citation déplorable : «Nous nous devons de garder une certaine neutralité. Nous ne pouvons donc en aucun cas favoriser un groupe par rapport à un autre.»

Le message du maire est clair, les aînés, vous êtes un groupe que l’on refuse de favoriser. Pour le prouver, nous ne louerons même pas une chaise roulante pour vous faciliter la vie quand vous viendrez voter à  la mairie.

Respectivement, mesdames Hébert et Bennie, résidentes de l’île, font valoir leur point de vue des plus légitimes en exposant les conséquences de l’enjeu qui les affronte. L’une s’inquiète des privilèges accordés par Verdun à un commerçant qui s’installe quasiment sur la terrasse de son magasin alors que l’autre craint pour la circulation chaotique due à une mauvaise configuration des entrées et sorties du centre commercial.

Le mercredi 28 octobre 2015, un quatrième reportage fait la une du Magazine « Starbucks IDS: retour à la table à dessin ? »

D’entrée de jeu, le maire Parenteau déplore l’attitude de certains opposants à la construction du café (Starbucks). Notons que 90% des « opposants » sont des citoyens aînés qui se sont déplacés à la mairie pour exercer leur droit démocratique.

M. Parenteau poursuit sa tirade : «Leur éthique est questionnable … Plusieurs citoyens m’ont écrit pour manifester leur malaise de voir une entreprise privée faire du lobbying dans une résidence de personnes âgées.»

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Au lieu de s’en tenir au résultat où la démocratie a été respectée à la lettre, le maire choisit d’attaquer Mme Line Hébert l’accusant d’un manque d’éthique parce qu’elle aurait organisé de l’aide pour les personnes à mobilité réduite de la résidence Ambiance, où demeure sa mère. Mais quelle bourde de dire des choses pareilles monsieur le maire ! Pourquoi M. le maire, vous ne parlez pas plutôt des quatre dames de la résidence Ambiance qui ont ouvert les yeux à leurs concitoyens de la zone H03-124 et qui ont recueilli les signatures requises pour l’ouverture du registre tenu le 21 octobre 2015 ?

Rappelons que Mme Hébert est également une signataire du registre qui rejette en toute légalité le projet sanctionné par l’arrondissement Verdun. Elle et 53 autres personnes n’avaient même pas l’obligation de fournir quelque raison que ce soit afin de signer le scrutin.

Au lieu de critiquer ses concitoyens agissant de bonne foi, notre maire Jean-François Parenteau et ses collègues doivent accepter une leçon d’humilité en se pliant au fait qu’en bout de ligne c’est la volonté citoyenne qui prime.

Le maire prétend faire « une démarche neutre où nous ne faisons pas d’ingérence». Si c’est le cas, pourquoi ne pas se taire et laisser le processus démocratique suivre son cours ? Pourquoi ce besoin inapaisable de se justifier par des attaques ? Passez à autre chose Monsieur le maire !

Il me semble qu’une administration neutre s’empresserait de féliciter ses citoyens pour leur implication et leur dévouement menant à une belle victoire, pas casser du sucre sur leur dos.3 novembre 2015

Références

Lettre ouverte à M. Jean-François Parenteau de Mme Line Hébert
Starbucks IDS: retour à la table à dessin

Le « dossier Starbucks » entre les mains des élus
Starbucks: le registre maintenu à Verdun
Starbucks: une décision controversée
Nouveau Starbucks: Guerre du café en vue à l’IDS
Pétition de 1300 noms pour le registre à l’IDS – Partie A
Pétition de 1300 noms pour le registre à l’IDS – Partie B

Le nouveau pont sur le fleuve Saint-Laurent fera-t-il une place à l’histoire ?

FondationsSiteLeBer

Certains le savent, mais d’autres pas. Le nouveau pont sur le Saint-Laurent qui viendra remplacer le «vieux» Pont Champlain, en lambeaux il va sans dire, risque d’écraser à tout jamais le site historique et archéologique Jacques Le Ber.

Le Site Le Ber (BiFj-1) est peu connu parce qu’il n’a jamais été mis en valeur. Cela est bien dommage car il contient de magnifiques fondations de pierre qui au début de la colonie ont porté le poids de plusieurs bâtiments ayant appartenu à Monsieur Jacques Le Ber (1633-1706), un pionnier de la colonie Française d’Amérique né à Pîtres.

Le petit groupe de citoyens que nous sommes tente de faire classer le Site Le Ber en tant qu’immeuble ou site patrimonial par le Gouvernement du Québec. Cette étape est le prélude obligé à un projet qui permettra préserver les fondations de pierre de la ferme Jacques Le Ber et possiblement de reconstituer un morceau de notre patrimoine historique Canadien ailleurs sur l’Île-des-sœurs (Montréal-Verdun). Le consortium-partenaire n’est pas encore nommé et la configuration définitive n’est pas établie. C’est maintenant qu’il faut agir. Le classement patrimonial du Site Le Ber ouvre la porte à une reconnaissance sans équivoque sur l’importance d’un lieu géographique qui fut fréquenté durant de nombreuses périodes par les Amérindiens et par un aventurier de la France venu faire commerce à Montréal en 1657.

Nous invitons tous les citoyens et tous les organismes, fussent-ils Canadiens ou Français, à appuyer notre démarche de classement patrimonial auprès du Gouvernement du Québec en envoyant une lettre d’appui à la Ministre Hélène David selon le modèle suivant ou selon une improvisation de votre cru qui en rajoute selon vos connaissances. Envoyez cette lettre par courriel à registraire.patrimoineculturel@mcc.gouv.qc.ca avec une copie à notre adresse courriel info@pnum.ca

Aussi, pour permettre à tous les intéressés d’en savoir plus sur notre démarche ainsi que sur l’histoire qui entoure le Site Le Ber et Monsieur Jacques Le Ber, il est possible de télécharger les documents relatifs à notre demande de classement patrimonial en cliquant sur les liens ci-bas.

Merci pour votre soutien

Alain Bossé, porte-parole
Patrimoine Naturel et Urbain de Montréal

Demande de classement patrimonial

1- Proposition de statut – Classement patrimonial – Gouvernement du Québec
2- Première lettre d’appui
3- Photos et localisation du site historique et archéologique Jacques Le Ber
4- Documents disponibles au Ministère de la Culture et des Communications, Québec
5- Premier extrait du livre de Soeur Marie-Anne Gauthier-Landreville, c.n.d.
6- Deuxième extrait du livre de Soeur Marie-Anne Gauthier-Landreville, c.n.d.
7- Chapitre 1 du livre de Monsieur Jacques Lacoursière
8- Chapitre 2 du livre de Monsieur Jacques Lacoursière

Documents et liens supplémentaires

Rapport du Consortium BCDE (voir les pages 20-22 et les recommandations 10 et 11)
Bibliographie de Jacques Le Ber
Jacques Le Ber, père de Jeanne Le Ber
La Maisonnée Le Ber – Le Moyne (en 1681)
L’archéologue urbain à l’Île-des-Soeurs
Les réseaux d’influence à Montréal au XVIIe siècle, Léon Robichaud historien
Étude de potentiel archéologique – Nouveau pont (Dessau)
Le domaine agricole d’un marchand aux XVIIe et XVIIIe siècles: Le Site LeBer à l’Île des Soeurs
Plus rien de patrimonial à l’Île-des Soeurs – Le Magazine IDS
Le site archéologique Jacques Le Ber détruit – Le Magazine IDS
Demande d’appui au Maire de Montréal Monsieur Denis Coderre
Appui de Mme Madeleine Juneau, Maison Saint-Gabriel
Appui de Mme Marie-Claude Le Ber, descendante de Jacques Le Ber
Représentations faites auprès de Sa majesté pour la conservation du Site Le Ber
Classez le site Le Ber – Le Devoir, 28 juillet 2015
Des historiens veulent un statut patrimonial pour le site Le Ber – Le Devoir, 28 juillet 2015 Réponse de la sous-ministre Marie-Claude Champoux
Ethnoscop – Rapport archéologique du Site Le Ber Juillet 2015

La démarche du groupe Patrimoine Naturel et Urbain de Montréal pour la préservation et la mise en valeur du Site Le Ber est appuyée par la Société Historique du Canada, l’Association des Archéologues du Québec, Projet Montréal, la Société d’Histoire et de Généalogie de Verdun, la Maison Saint-Gabriel, la Congrégation Notre-Dame et l’Institut d’histoire de l’Amérique française.

Un sondage dont on tire tout et son contraire

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Lors du 5 à 7 sur le Plan Stratégique de Verdun (4 décembre 2014), un citoyen de l’Île-des-Sœurs a fait une intervention pertinente en faveur du maintien et de l’utilisation du Pont de Contournement.

Ce qui a surpris par contre, c’est la réplique non sollicitée d’un individu dans la salle disant avoir fait parti du comité Trudel et rappelant le sondage de 2008 voulant que 74% des résidants de l’Île soient en faveur du pont Trudel (axe Galt / Marguerite-Bourgeoys).

Même après 6 ans, la désinformation perdure !

Heureusement les écrits restent et une copie du sondage Léger Marketing peut être téléchargée ici.

Contexte

En mai 2008 date du sondage, la réfection des entrées/sorties n’a pas encore débuté. De mémoire, deux incidents ont bloqué la circulation. Les gens se plaignent.

Le maire Trudel mandate Léger Marketing afin d’effectuer un sondage téléphonique d’opinion auprès de 900 citoyens de l’arrondissement de Verdun sur 4 sujets dont le pont.

Le maire met l’accent sur la sécurité (sous entendant médicale) pour justifier son nouveau pont de service en tâtant la possibilité d’un pont tout usage.

Il oublie par contre de mentionner que le projet de premiers répondants (pompiers) exigé par l’APRIDS, en voie de réalisation à partir de la caserne de l’Île, sera en mesure de répondre aux urgences médicales – ils stabilisent la victime en attendant l’ambulance.

Autre réalité – advenant une urgence médicale, rien ne garantit que l’ambulance devra nécessairement se rendre à l’hôpital de Verdun (via le pont de service). C’est Urgence Santé qui achemine l’ambulance à un hôpital disponible au moment de l’intervention.

Aussi, le discours du maire faisait abstraction du fait que le doublement des entrées/sorties prévu pour desservir Bell et la Pointe-Nord atténuerait significativement le risque associé à l’accès à l’Île advenant un incident majeur. Forcément, avec deux accès dans chaque sens, la circulation allait s’améliorer.

Le maire Trudel mettait la table pour les élections 2009.

Le 21 juin 2008, le Magazine écrit un article de complaisance en mettant l’accent sur le 74% que l’on retrouve dans le sondage téléphonique.

Le 04 juillet 2008, La Presse écrivait :

«Le maire Trudel avance que le pont devrait vraisemblablement s’ériger dans l’axe de la rue Galt à Verdun et du boulevard Marguerite-Bourgeoys à L’Île-des-Soeurs.»

«Malgré tout, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, craint qu’on n’érige un pont au nom des transports collectifs, pour ensuite y faire passer des voitures. «C’est l’attrape-nigaud habituel du marketing politique.» »

Ce qu’il faut retenir

Le sondage téléphonique ne mentionne jamais OÙ serait situé le pont.

La question de Léger Marketing en 2008 est formulée pour obtenir un OUI (question dirigée). Il est difficile d’être contre un pont entre L’Île-des-Soeurs et la terre ferme qui va améliorer la circulation et la sécurité et qui ne coûtera rien aux contribuables en nouvelles taxes. (À noter que le pont de contournement semble bien répondre à ces critères)

Ce n’est qu’après le sondage téléphonique que le maire Trudel annonce, en juillet 2008, l’emplacement du pont – sous-entendant que les résidants l’ont approuvé à 74% lors du sondage. FAUX!

Sommaire du sondage téléphonique

PAGE 3 : OBJECTIFS

CONNAÎTRE L’OPINION DES CITOYENS FACE À LA CONSTRUCTION ÉVENTUELLE D’UN PONT ENTRE L’ÎLE-DES-SOEURS ET LA TERRE FERME DE VERDUN.

PAGE 37 : PONT ENTRE L’ÎLE-DES-SOEURS ET LA TERRE FERME DE VERDUN

QUESTION 4.1 :

«Afin d’améliorer la circulation et la sécurité aux entrées et sorties du quartier de L’Île-des-Soeurs et la sécurité, seriez vous en accord avec la construction d’un pont entre L’Île-des-Soeurs et la terre ferme?»

Notez que le mot «sécurité» revient à deux reprises

PAGE 32 : CONCLUSION

CONSTRUCTION D’UN PONT ENTRE L’ÎLE-DES-SOEURS & LA TERRE FERME DE VERDUN

«De façon générale, les répondants sont davantage en accord avec la construction d’un pont réservé au transport en commun, aux piétons, aux cyclistes et aux véhicules d’urgence (74%), plutôt qu’un pont ouvert à toutes les formes de véhicules (41%).

Pour terminer, 39% des répondants accepteraient une augmentation de leurs taxes qui permettraient d’assumer les coûts de construction du pont, un taux qui grimpe à 44% chez les résidants du quartier Île-des-Soeurs.»

Dit autrement, 61% des répondants N’ACCEPTERAIENT PAS une augmentation de leurs
taxes qui permettraient d’assumer les coûts de construction du pont ?

Or, depuis le moment de la réalisation du sondage en 2008, le Pont de Contournement est devenu une réalité. Il présente des caractéristiques intéressantes pour accommoder des services d’urgence et offrir à la population un alternative pour du transport actif tant avec l’Arrondissement Verdun et qu’avec l’Arrondissement du Sud-Ouest.

Si vous cliquez sur les images ci-bas, vous pourrez contempler de magnifiques photos aériennes des ponts reliant l’Île-des-Sœurs avec l’Île de Montréal et Brossard (gracieuseté du photographe Denis-Carl Robidoux).

Il ne manque surtout pas de ponts !

11 décembre 2014

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